Édito
De la force, de l’humour et de la délicatesse…
Nous avons décidé de maintenir le chapitre 8 de l’intime festival en l’adaptant aux dernières mesures
imposées par la crise sanitaire :
• les jauges sont réduites à 100 personnes
• chaque événement demande un ticket pour vous assurer d’avoir une place dans le confort et en toute sécurité.
Plutôt que de faire la liste de ce à quoi nous avons dû renoncer : la présence des auteur.es, les salles du théâtre bondées, une exposition photographique, les projections cinéma le matin, l’insouciance d’être ensemble… Regardons ce que nous avons pu conquérir : une cathédrale
et une église. Regardons ce que nous avons pu préserver : seize lectures, un concert et trois discussions, en gardant intact … notre enthousiasme à partager les textes, à proposer le débat, à questionner le monde.
Par la force des choses et dans un dépouillement qui frise l’ascèse, nous revenons à l’essentiel : un livre, une table, un.e comédien.ne qui nous embarque dans un récit. Les histoires de ce chapitre singulier racontent les vies ordinaires, interrogent nos liens visibles et invisibles avec la nature et les animaux, donnent voix à la jeunesse. Il s’en dégage de la force, de l’humour et de la délicatesse.
Si vous saviez comme on se réjouit de vous retrouver !
Chloé Colpé
directrice de l’intime festival