Littérature

|

Petite lecture

|

Le dernier stade de la soif

de Frederick Earl Exley
lu par Criss Niangouna

21 Aug 2022


15:00 — 15:30


Grande Salle
Réserver

LE LIVRE

Le Dernier stade de la soif est considéré comme un classique depuis sa première publication en 1968. Avec mordant et poigne, Frederick Exley décrit les profonds échecs de sa vie professionnelle, sociale et sexuelle. Ses tentatives pour trouver sa place dans un monde inflexible le mènent aux quatre coins des États-Unis, mais surtout à l’hôpital psychiatrique d’Avalon Valley. Au gré des bars, des boulots et des rencontres improbables, l’obsession d’Exley pour la gloire, les New York Giants et leur joueur star, Frank Gifford grandit. Ça parle de filles, de lobotomie frontale et de mille façons de rater sa vie. Ça décrit le présent comme un mauvais souvenir et le passé comme un sombre pressentiment. Dans ses mémoires fictives, Frederick Exley transforme la dérive alcoolisée d’un marginal en une épopée renversante. Ce premier roman est un époustouflant voyage littéraire, drôle et touchant, c’est à la fois Nabokov et Bukowski, Richard Yates et Thomas Bernhard.

L’AUTEUR

Frederick Earl Exley (1929-1992) est à la fois unique et emblématique. Unique, car il habitait un univers étrange, et n’obéissait à aucune règle, excepté les siennes ; emblématique car, en écrivain américain typique, sa légende s’est faite sur un seul livre.

LE COMEDIEN

Criss Niangouna commence le théâtre à Brazzaville et co-fonde, avec son frère Dieudonné, la compagnie Les Bruits de la Rue. On peux le voir jouer dans de nombreux festivals en Europe et en Afrique. Récemment, il  incarnait magistralement, entre autre, le roi Léopold II dans la pièce « Congo jazz band » présenté au théâtre de Namur en février dernier.

EXTRAIT

« Car mon cœur penchera toujours du côté de l’ivrogne, du poète, du prophète, du criminel, du peintre, du fou, de tous ceux qui aspirent à s’isoler de la banalité du quotidien. »

A LIRE

Le dernier stade de la soif, Frederick Exley, Traduit de l’anglais par Philippe Aronson et Jérôme Schmidt, Éditions Toussaint Louverture, 2011.